jeudi 19 février 2009

Revue de presse

Directeur de campagne
Valeurs actuelles 19/02/09
C'est l'ancien député UMP des Alpes-Maritimes, Jérôme Rivière, 44 ans, qui sera le directeur pour la France de la campagne européenne de Libertas (les listes du leader "noniste" irlandais Declan Ganley). Auteur d'un livre dénonçant la Droite la plus repentante du monde (Le Rocher, 2007), Rivière s'est notamment illustré à l'Assemblée par ses amendements visant à rendre plus sévères les lois sur l'immigration. C'est lui, aussi, qui a déposé la proposition de loi adoptée en 2004 (mais jamais appliquée) rendant obligatoire l'apprentissage de la Marseillaise à l'école. Partisan du non au référendum sur la Constitution européenne (ce qui lui a valu de n'être pas réinvesti par l'UMP), il avait fait campagne, en 2005, aux côtés de Philippe de Villiers. Avant de prendre, ensuite, la tête de son comité de soutien lors de la présidentielle de 2007. Le président du MPF (dont Rivière n'est pas membre) ayant, lui aussi, rejoint le giron de Libertas (tout comme l'ancien candidat des Chasseurs, Frédéric Nihous), c'est donc en étroite collaboration avec lui que l'ancien député, devenu avocat, va diriger la campagne, lancée à la mi-mars.


Villiers s'allie avec les chasseurs
18/02/09 Les Echos


Philippe de Villiers prépare son retour sur la scène nationale. Replié sur ses terres de Vendée depuis son piètre score à l'élection présidentielle (2,23 % des voix), le président du Mouvement pour la France finalise son alliance avec Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) pour le scrutin européen de juin.
L'accord doit être finalisé cette semaine lors d'un dîner avec Frédéric Nihous. Ce dernier devrait être tête de liste dans la circonscription du Nord-Ouest, tandis que son prédécesseur à la tête de CPNT, Jean Saint-Josse, prendrait la direction de la liste du Sud-Ouest. Eurodéputé sortant, Philippe de Villiers sera, lui, tête de liste dans l'Ouest.
La campagne, qui sera lancée le 10 mars prochain, sera dirigée par l'ancien député UMP Jérôme Rivière. En 2004, le MPF avait recueilli 6,67 % des suffrages (trois eurodéputés), contre 1,73 % pour CPNT (aucun élu).

mercredi 18 février 2009

Régime de retraites, une caricature?

Ce dessin circule en boucle sur internet. C’est vrai, il fait sourire… et pourtant il laisse augurer du pire. Mais sans doute, trop nombreux encore, sont ceux qui font confiance à un système exclusif de retraite par répartition pour que l’indécence du dessin nous soit révélée.

dimanche 15 février 2009

OTAN : ne bradons pas notre indépendance !

La France s’apprête à s’engager dans un processus de soumission militaire et diplomatique en réintégrant le comité des plans de défense, mais surtout le commandement militaire permanent intégré de l’OTAN. Cette décision est d’autant plus inopportune que rien ne nous force à nous engager dans ce processus et que ce statut de la France dans l’OTAN était, depuis notre retour en 1995-96 dans le comité militaire, totalement accepté par les Etats-Unis. Rappelons avant tout débat que ce statut particulier ne nous empêche pas d’être actuellement le deuxième contributeur de forces aux opérations de l’Alliance avec plus de 4.000 hommes, de contribuer à hauteur de 14,78% au budget civil et à hauteur de 13,85% au budget militaire, et de fournir le quart des moyens de la force initiale à la force de réaction rapide de l’OTAN (NRF).
Le commandement militaire permanent intégré de l’OTAN est une structure opérationnelle dirigée aujourd’hui, et qui restera dirigée demain par le « SACEUR », un général américain. Son adjoint, un général allemand ou britannique selon le calendrier de rotation entre ces deux pays, commande les opérations de l’Europe de la défense lorsque les pays de l’EU utilisent les moyens de l’OTAN. Ces accords nommé « Berlin Plus » on été la base du transfert à l'Union européenne de l'opération de l'OTAN en Macédoine à partir d'avril 2003, puis de celle de l'OTAN en Bosnie-Herzégovine à la fin de l'année 2004. Mais la simple mise en œuvre de ces accords reste difficile en raison de la Turquie. En effet, ce pays qui possède un droit de véto au sein de l’OTAN invoque l'absence d'accord de sécurité sur l'échanges de données classifiées entre Chypre et Malte, entrés dans l'Union européenne en 2004, et l'OTAN pour refuser leur participation aux réunions sur les opérations « Berlin plus »… Rien ne peut autoriser le « Deputy SACEUR » à passer outre ce droit de veto, et c’est soumis à cette décision de la Turquie qu’il exerce son commandement !
Dans les discussions qui ont précédé la décision française, il n’a pas même été question qu’un officier français devienne un jour « Deputy SACEUR » ! Pour ce retour sous tutelle US, rappelons que la décision de 1966 a été motivée par une volonté de contrôle sur l’engagement de nos forces, la France s’apprête à accepter un commandement régional ! Ce commandement est celui de Lisbonne qui abrite le quartier général de la Force de réaction rapide . Rien de bien essentiel dans le processus d’engagement des forces de l’OTAN. Alors pour donner de la substance à cette décision française il est fait grand cas du commandement stratégique ACT chargé de la transformation des forces de l'Otan qui reviendrait lui aussi à un général français. Mais stratégique il l’est surtout pour les USA par sa position géographique à Norfolk, en Virginie à deux pas du USJFCOM (United States Joint Forces Command) qui a la même mission de transformation des forces mais au profit des Etats-Unis ! On peut s’interroger pour savoir comment les entreprises de défense européennes concernées au tout premier plan par la transformation des forces pourront se positionner dans cette compétition ?
On tente aussi de nous faire croire que cette réintégration dans le commandement militaire intégré est un gage de la réconciliation transatlantique entre la France et les Etats-Unis dans le respect des intérêts de chacun. Cet alibi ne tient pas. En effet notre appartenance au commandement intégré présumera de la disponibilité des forces françaises. A l’occasion d’une prochaine mission militaire notre participation sera supposée acquise et le rôle de nos forces prédéterminé. Jusqu’à présent, la France avait une forte capacité à infléchir la conduite des missions puisque membre du comité militaire où se réunissent les ministres de la défense des pays membres de l’Alliance elle avait voix au chapitre politique sans être commise d’avance sur sa participation militaire. Les pays membres du commandement militaire permanent intégré de l’OTAN devaient nous écouter et infléchir éventuellement leurs positions pour nous convaincre d’engager des forces. Ce ne sera plus le cas, nos forces seront pré engagées !
Cette normalisation du statut de la France dans l’OTAN nous fera perdre le symbole d’une indépendance de notre pays par rapport aux Etats-Unis. Et il sera bien difficile de faire croire que la politique Européenne de Sécurité et de Défense a comme objectif une part d’autonomie.
Membre de l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN pendant cinq ans, j’avais fait remarquer lors d’une séance plénière à des parlementaires américains qui nous demandaient publiquement de bien vouloir intégrer la Turquie au sein de l’UE que nous ne nous mêlions pas de savoir pourquoi il n’y avait que 50 états aux USA et qu’en conséquence il était opportun pour ces étrangers à l’Europe de bien vouloir se mêler de ce qui les regardait. Tenir ce type de propos alors que nous aurons soumis l’engagement de nos forces à un possible véto américain, canadien ou turque, leurs transformations à l’influence croissante de l’industrie américaine, n’aura plus beaucoup de sens : étrangers à l’Europe ils ne le seront plus puisqu’ils en contrôleront sa politique de défense.

samedi 14 février 2009

Changement de cap ?

L’oreille distraite j’écoutais un débat sur France-info ce matin… que de mauvaises nouvelles pour Sarkozy !
La tonalité des journalistes est telle que je m’interroge à savoir si un cap n’a pas été franchis.La pratique de la fonction présidentielle depuis deux ans semble tout autoriser de la part des commentateurs, et ce matin c’est l’intelligence et le savoir du président qui était en question après certaines de ses affirmations lors de son adresse télévisée aux Français. En période de crise garder la confiance du pays est essentielle… je commence à craindre le pire.

jeudi 12 février 2009

OGM : Non merci !


Ce matin, j'ai été particulièrement interpellé par la Une du Figaro : Le maïs OGM est sans danger pour l'homme. L'article évoque un rapport de l’Afssa qui conclut à l'innocuité pour la santé du maïs OGM Monsanto dont la culture est interdite en France. « L'Afssa considère que les éléments du rapport le Maho (…) n'apportent aucun élément nouveau qui remettrait en cause la sécurité sanitaire des maïs portant l'événement (le transgène, ndlr) MON 810», peut-on lire en conclusion de ce document. M. Le Maho avait été mandaté par le ministère de l'Environnement pour étayer les arguments de la France, qui demandait à Bruxelles la suspension des cultures de maïs transgénique.
Aucune étude sérieuse n'a, à ce jour, été menée sur la véritable toxicité des OGM. On ne connaît donc pas les effets à long terme sur les générations à venir. Le 12 novembre dernier par exemple, une étude toxicologique menée par des chercheurs de l’Université de médecine de Vienne révélait des problèmes de reproduction chez les souris femelles nourries au MON810 et la mise au monde de souriceau de poids inférieur à la normal
L'autorisation des cultures OGM en France relève, une fois de plus, d'une décision européenne, votée sur proposition de la Commission à Bruxelles par les 27 Etats-Membres. Actuellement, les procédures d'homologation de nouveaux OGM en Europe sont bloquées. Quatre pays - France, Autriche, Hongrie et Grèce - ont déclenché la "clause de sauvegarde" qui leur permet de suspendre leurs cultures. Mais ils pourraient être obligés de revenir aux OGM si une majorité des 27 les y contraints - d'abord au niveau des experts ou, faute d'accord, par un vote des ministres de l'Environnement. Jean-Louis Borloo devra d’ailleurs s’expliquer et défendre la position française, le 16 février prochain, devant la Commission.
Nous devons donc rester très vigilants sur un sujet dont les enjeux centraux touchent à la santé publique et à notre harmonie environnementale a forsiori lorsque l'on sait que c'est Monsanto et ses lobbistes qui tentent d'influer sur la décision européenne...

Une bonne nouvelle pour les euro réalistes !

Le journal Libération nous annonce, dans son édition du 11 février, un accord entre le MPF et CPNT pour les prochaines échéances européennes : une bonne nouvelle pour les euro réalistes !
Le président du Mouvement pour la France (MPF) s'acoquine avec les chasseurs de Chasse Pêche Nature et Traditions (CPNT) de Frédéric Nihous pour les élections européennes.
Les deux partis concourront ensemble à ce scrutin sous la bannière unique du mouvement Libertas du milliardaire irlandais Declan Ganley, grand vainqueur du non irlandais au traité de Lisbonne. Libertas ambitionne de présenter des listes dans l'ensemble des pays de l'Union européenne. Sous ce même drapeau, Jean Saint-Josse, ancien leader de CPNT, décrocherait la tête de liste dans le Sud-Ouest et Frédéric Nihous, dans le Nord-Ouest. En contrepartie les listes du MPF accueilleront des candidats CPNT. A commencer par Philippe de Villiers dans l'Ouest.
Je me réjouis de constater que le mouvement Libertas prend de l'ampleur en France. Il offrira le 7 juin prochain une véritable alternative crédible face à une Europe qui, nous le mesurons chaque jour , s'éloigne de plus en plus des peuples.