samedi 2 février 2008

Traité de Lisbonne : les parlementaires vont-ils bâillonner les français ?

Il y a bientôt trois ans, le 29 mai 2005, les Français ont massivement voté "NON" à l’occasion du référendum leur proposant d’adopter une constitution européenne.
Trois ans ont passé, une présidentielle et une législative plus tard, les députés ont achevé dans la nuit d’hier l’examen du projet de loi qui modifie la Constitution afin de permettre la ratification du nouveau traité européen dit "mini traité".
Le 4 février par un vote du Parlement réunis en Congrès à Versailles ceux qui sont chargés de représenter les Françaises et les Français mettront un terme au "NON".
Les Français n’ont après tout que ce qu’ils méritent Nicolas Sarkozy nous l’avait dit pendant la campagne, il reviendrait sur le vote de mai 2005.
Tout cela ne fait qu’apporter de l’eau au moulin de ceux qui comme moi ne croient plus dans l’Europe qui nous est imposée. Ce n’est pas une Europe des peuples, ce n’est même pas un Europe pour les peuples, c’est une chimère technocratique qui doit avancer pour survivre.
Son but politique ? Personne n’en sait plus rien.
Ses frontières ? C’est un sujet tabou qui fâche.
Sa représentativité ? Tous ceux qui vivent du système s’en foutent... ils vivent du système !
Son coût ? Difficile a estimer, mais le gaspillage est à tous les niveaux. Il n’est qu’à voir en fin d’année la trépidation des fonctionnaires européens pour trouver des projets - n’importe quel projet- pour y consommer leurs lignes budgétaires jusqu’au dernier euro !
Une dernière chance alors serait qu’il n’y ait pas une majorité des deux tiers lundi prochain à Versailles pour approuver le traité. Nous aurions alors droit à un référendum et les français auraient à nouveau le choix.
Mais là, et je parle d’expérience, il faudrait des députés et sénateurs qui possèdent une colonne vertébrale... pas fréquent depuis longtemps !