lundi 1 octobre 2007

L’adhésion de la Turquie en plat de rentrée ?

Pourquoi ?
Comment ?
Après le discours de politique étrangère de Nicolas Sarkozy, Le Monde a pu titrer : "Les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE reprennent lentement".
Alors oui, pourquoi et comment le Président de la République peut- il, si vite, sur un sujet qui pourtant tient aux coeurs des Français, donner le sentiment qu’il a changé d’avis.
Il ne s’agit que d’un changement de ton nous dit Patrick Devedjian... Il y a donc bien un changement reconnu par le Secrétaire Général de l’UMP.
Et le problème est bien là.
Si nos concitoyens ont élu Nicolas Sarkozy, c’est par ce que sur le fond il semblait en rupture avec les hommes politiques d’hier, mais aussi, et cela a été souligné tous les jours pendant la campagne et depuis son élection, parce que Nicolas Sarkozy a ... avait... ? un discours à la tonalité différente, éloignée de la langue de bois !
Sur le sujet de l’adhésion de la Turquie, dans ce premier discours aux Ambassadeurs, le Président de la République a malheureusement renoué avec la tonalité de ses prédécesseurs !!
Ce n’est pas ce que j’attendais, ce n’est sans doute pas ce que nos concitoyens espèrent.

vendredi 27 juillet 2007

Mini traité européen, informer les Français !

Sur le sujet européen, Nicolas Sarkozy avance à grands pas : un mini traité adopté par le parlement réuni en congrès en 2008 pour une application dès le 1er janvier 2009.
Ce n’est pas du tout ce que je souhaitais, à mon sens les Français devraient être consultés. Mais, il l’avait annoncé pendant sa campagne présidentielle, ce n’est donc pas une surprise, et l’Assemblée Nationale adoptera son texte, c’est certain.
Mais j’aimerai comprendre ce qui sera proposé, ou plutôt imposé au peuple Français. Car finalement c’est un chèque en blanc qui a été donné à Nicolas Sarkozy sur ce sujet, et j’aimerais en connaître le montant c’est à dire la réalité des concessions consenties.
Quid, par exemple, de l’ex-article 41 du traité constitutionnel qui soumettait la défense européenne au veto de l’OTAN ?
Depuis des semaines, la presse se fait l’écho de la forme prise par la méthode Sarkozy, mais le fond, qui en parle.
Le débat avait intéressé les Français, il est indispensable aujourd’hui de les traiter en citoyens responsables et de les informer.

dimanche 8 avril 2007

En librairie : "La droite la plus repentante du monde"


Oser la droite de conviction. Oser réunir toute la droite. Quitte à déplaire aux « bien-pensants » des deux rives, Jérôme Rivière, 42 ans, député UMP de Nice, ose dire tout haut ce que nombre d’élus, et de Français, pensent tout bas : il est temps d’en finir, à droite, avec le « cordon sanitaire » placé autour du FN. Sauf à faire éternellement le lit de la gauche, laquelle, par ses dérives, menace aujourd’hui jusqu’à l’identité de la France. Il est déjà si tard...
A travers son parcours atypique d’homme du « système », « tombé très tôt dans la bulle » - apparatchik de parti, chef de cabinet de François Léotard à la Défense, mais devenu élu de terrain... -, Jérôme Rivière, l’un des benjamins de l’Assemblée Nationale, nous raconte, confidences sur Giscard, Barre, Chirac ou Sarkozy à l’appuis, comment il a progressivement ouvert les yeux sur les tragiques démissions de son propre camp, auquel la gauche a inoculé le « poison de la repentance ». C’est au nom de ses convictions de droite assumées, qui ont mûries à l’épreuve des faits, que Jérôme Rivière propose de passer outre les oukases du « lobby politico-médiatique » qu’il a longtemps fréquenté : non il ne doit plus y avoir de sujets tabous ; non il n’y a pas d’alliances impossibles.
Tout doit être fait pour empêcher le retour de la gauche, celle de tous les abandons et des déclins irréversibles. Pour retrouver la fierté d’être Français, parce que c’est la sauvegarde même de notre identité qui est en jeu, la droite a le devoir de s’unir.
Avant qu’il ne soit trop tard…