vendredi 3 octobre 2008

L’europe de Bruxelles aime les banquiers

Plus de 6 milliards d’euros trouvés en une nuit par la France la Belgique et le Luxembourg pour sauver la banque Dexia inconnue du grand publique. Bruxelles approuve immédiatement. Souvenons-nous du refus de la même commission de laisser la France intervenir lorsqu’il s’agissait de sauver Arcelor et l’emploi en France.
Renault, Peugeot licencient ou mettent au chômage technique des milliers de salariés sans qu’une ébauche de solution ne soit évoquée. Pire la commission continue de pousser aux délocalisations. En pleine crise cette Europe qui n’entend pas les peuples inquiets discute avec l’Inde pour permettre aux entreprises indiennes de mieux pénétrer notre marché et aider les entreprises européennes à se délocaliser et transférer les emplois là bas.
Au menu des discussions d’un sommet européen monté dans l’urgence pour ce week-end, un projet de 300 milliards d’euros pour sauver les banques et les parachutes dorés de leurs dirigeants - près de 4 millions d’euros pour le PDG de Dexia -. Bruxelles approuve, et ils accourent tous, Trichet, Baroso pour bénir le sauvetage du petit monde de la finance.
Bruxelles montre son vrai visage, son souhait de protéger la libre circulation des capitaux qui s’éloignent toujours plus du travail et favorise la spéculation sans limite, son indifférence totale pour la souffrance de nos concitoyens à l’heure de la crise économique la plus grave depuis la création du marché commun.